Le ministère de l'Intérieur vient de créer un système de contrôle biométrique pour le passage aux frontières. Ce programme est basé sur le volontariat et tout résident de l'Union européenne volontaire doit notamment fournir au fichier "Parafes" (pour Passage Automatisé Rapide Aux Frontières Extérieures Schengen), les empreintes de ses huit doigts. Une fois recueillies, les données sont conservées pendant 5 ans à compter de leur inscription.
Ces données de "Parafes" pourraient être croisées avec celles du fichier des personnes recherchées (FPR) et du système d'information Schengen. La Commission Nationale Informatique Libertés (Cnil) alerte sur les dangers et les dérives possibles de croisements de tels fichiers, et du champ d'application du dispositif qui est sous-évalué.
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