Désolé pour le titre aguicheur, qui se veut plutot un brin sarcastique.
Jusqu'en mars 2008, un acheteur public devait accepter une réponse à un appel d'offres par internet si le marché dépassait 210 000 euros (je passe les détails et les nuances). Ce seuil symbolique représentait le pas que les acheteurs devait franchir vers la dématérialisation dans leurs procédures de passation des marchés publics.
Mais grace à l'homogénéisation des seuils en Europe, ce seuil passe de 210 000 euros, à 206 000 euros. Le seuil à respecter pour l'Etat, en cas de marché de services, passe de 135 000 euros, à 133 000 euros. Non, ca n'est rien de révolutionnaire, mais on peut s'interroger sur le choix de ce nombre pas rond (pourquoi pas 200 000, ou 100 000?), alors que la plupart des pays concernés utilisent la meme devise.
Mais sans etre une révolution, la disposition prévue dans le code des marchés publics de 2006 (actuellement en vigueur) et permettant à un acheteur d'obliger le fournisseur à répondre sur Internet pourra, elle, etre déstabilisante pour les entreprises qui ne seront pas pretes.
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